Lieux de visite majeurs

Montpellier Méditerranée

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La place de la Comédie

C’est le cœur de la ville, l’épicentre du quartier de l’Écusson : une grande esplanade piétonne, propice aux rencontres où s’étalent les terrasses ensoleillées des restaurants et des cafés. Appelée également « l’œuf » en raison de sa forme ovale, la Place de la Comédie est la plus célèbre des places de la ville, desservie par deux lignes de tramway. Elle est le symbole de la prospérité de la ville aux 18e et 19e siècle Deux emblèmes incontournables la composent. L’Opéra Comédie d’abord, théâtre à l’italienne de 1888, et la fontaine des Trois Grâces ensuite.

Le Mikvé

Témoins du passé, de nombreuses ruelles médiévales composent le centre où se trouve le Mikvé, un des rares bains juifs médiévaux retrouvés en Europe. Ce bain rituel datant de la fin du 12e siècle est creusé dans les sous-sols de la cité, près de la rue Foch. Depuis la rue, un étroit escalier mène à un bassin de 3 mètres sur deux dans lequel une eau verte profonde arrive de la nappe phréatique. Les bains rituels se prenaient notamment avant un mariage. Ce bâtiment témoigne d’une ville carrefour et de rencontres. La communauté juive médiévale, estimée à un millier de personnes avant l’expulsion décidée par le roi en 1306, participait alors pour beaucoup dans le rayonnement philosophique, médical et intellectuel de Montpellier, réputée pour sa tolérance.

Informations pratiques

Visites guidées de l’office de tourisme uniquement :
www.montpellier-tourisme.fr

Le Musée Fabre

Grâce à une donation de François-Xavier Fabre, le musée naît en 1825 dans l'hôtel de Massilian (18e siècle), à l'est de l’Écusson. Les constructions donnent sur l'Esplanade, absorbant au passage un ancien collège de jésuites de la fin du 17e siècle. Fermé pour travaux de 2003 à 2007, il s’agrandit encore et l’espace intérieur est totalement repensé. Il présente aujourd’hui sur plus de 9 000 m2, 800 peintures, 900 gravures et 3 500 dessins, œuvres du 14e siècle à nos jours, soit l’une des plus importantes collections des beaux-arts d’Europe, enrichies grâce aux dons de collectionneurs et d’artistes : Fabre d’abord, Valedau ensuite, Bruyas, Bonnet-Mel, Cabanel, Bazille. Les salles Soulages, partie intégrante du parcours consacré à l’art moderne et contemporain, abritent 34 toiles majeures de l’artiste éponyme, généreux donateur, amoureux transi de Montpellier.

Informations pratiques

04 67 14 83 00.
Du mardi au dimanche : 10h-18h. Tarif plein 8€ ; réduit 5,5€ ; gratuit pour les -6 ans et les -18 ans résidant dans Montpellier Méditerranée Métropole.
musee.fabre@montpellier3m.fr

Le Pavillon Populaire

Il a abrité ces dernières années les œuvres de Brassaï, de Bernard Plossu, de Patrick Tosani, de Jakob Tuggener, ou encore d’Élina Brotherus. Le Pavillon Populaire est un espace d’art photographique situé sur l'Esplanade Charles de Gaulle, en plein centre. Placé sous la direction artistique de Gilles Mora, fondateur des Cahiers de la Photographie et ancien directeur des Rencontres de la photographie d'Arles, le lieu a acquis une reconnaissance internationale dans le milieu de l'art photographique. Avec trois expositions originales par an en moyenne, le Pavillon a su fidélisé un public toujours plus nombreux.

Informations pratiques

Gratuit.

L’Hôtel de Varennes

L'histoire architecturale de l'hôtel de Varennes, hôtel particulier montpelliérain médiéval, a été mise en valeur par une restauration de type muséale. Situé au premier étage, le musée du Vieux Montpellier présente des objets liés à l'histoire montpelliéraine : portraits, gravures, statuettes religieuses, textiles. Une vierge Noire à l’enfant du 13e siècle vaut le détour. Au deuxième étage, le musée du Fougau, musée privé d'art et traditions populaires, est consacré à la vie quotidienne dans le Montpellier d'autrefois et à la culture occitane. Les collections permettent de visualiser un appartement traditionnel du siècle dernier avec des objets d'époque, tenu par les bénévoles de ce petit musée d’arts et de traditions populaires.

Informations pratiques

Musée du Vieux Montpellier : 04 67 66 02 94 ;
Du mardi au dimanche de 11h-13h et 14h30-19h ; tarif 3€ ;
montpellier.fr/468-musee-du-vieux-montpellier.htm.

Musée du Fougau : 04 67 84 31 58 ; gratuit.

Le Musée Atger

C’est le plus ancien musée de la ville. Abrité dans les bâtiments historiques de la faculté de médecine, le musée Atger recense 1000 dessins et près de cinq mille estampes. Sa présence en ces lieux résulte de la générosité du collectionneur Xavier Atger. Entre 1813 et 1832 , il donna de nombreuses œuvres à la bibliothèque de l’Ecole de médecine, dont certaines signées Fragonard, Natoire, Giambattista Tiepolo, Jordaens, Rubens... Les écoles flamandes et nordiques, françaises et italiennes sont bien représentées parmi les collections.

Informations pratiques

04 34 43 35 80 ;
Visite les lundis ; mercredis et vendredis de 13h30 à 17h45. Entrée libre.
umontpellier.fr/patrimoine/musees/musee-atger

La faculté de médecine

À partir de 1364, le Pape Urbain V décide de la construction d’un monastère collège bénédictin dans le but d’accueillir des moines : enseignants et élèves. Français Rabelais et Guillaume Rondelet notamment passent sur ses bancs. L’édifice est transformé ensuite en palais épiscopal puis en prison à la Révolution. Finalement en 1803, après avoir été une école de santé militaire, le bâtiment abrite l’école de médecine, telle qu’elle est aujourd’hui. Cette dernière abrite le conservatoire d’anatomie, riche de près de 5 600 pièces anatomiques et de cires destinées à l'enseignement et classées monument historique en 2004.

Informations pratiques

Visite guidée avec l’office de tourisme.
montpellier-tourisme.fr.

La place de la Canourgue

Ici, les bruits de la ville se font sourds. Havre de paix au cœur de la ville, la place est entourée d'hôtels particuliers du 18e siècle : l'hôtel Richer de Belleval, l'hôtel de Cambacérès et l'hôtel du Sarret. À l’ombre des micocouliers, les terrasses et les bancs suivent le mouvement des allées rectilignes, dont le centre est occupé par un joli jardin à la française. La Fontaine des Licornes, en hommage au maréchal de Castries trône au bout du jardin, qui offre une vue imprenable sur la cathédrale Saint-Pierre et son porche, un imposant baldaquin soutenu par d'énormes piles circulaires de 4,55 m de diamètre.

La Place Royale du Peyrou

L’Arc de Triomphe indique son entrée, à l’ouest du centre historique, l’Écusson. Au bout de la promenade, un imposant château d’eau surplombe le réservoir. Des terrasses, la vue sur la chaine des Pyrénées et les Cévennes est à tomber. La place Royale du Peyrou, esplanade de 4,5 hectares, était destinée à accueillir une statue équestre de Louis XIV ; c’est devenu un des lieux de balade de prédilection des Montpelliérains . Le point de vue sur la ville est ses environs est saisissant depuis le haut de l’arc de triomphe et ses 90 marches. La place accueille également une brocante tous les dimanches.

Informations pratiques

7h-21h30 du 1er mars au 31 mai / 7h-minuit du 1er juin au 31 août / 7h-21h30 du 1er septembre au 31 octobre / 7h-20h du 1er novembre à fin février.
montpellier-tourisme.fr.

Le Jardin des plantes

Le plus ancien jardin botanique de France s’étend sur environ 4,5 hectares, à proximité de la place royale du Peyrou. Fondé en 1593 par Henri IV à l’initiative de Pierre Richer de Belleval, il recense plus de 3 000 espèces et arbres multiséculaires. Géré par la faculté de médecine, il bénéficie d’une double protection par son classement au titre des Sites en 1982 et au titre des Monuments historiques en 1992.

Informations pratiques

Du mardi au dimanche de 12h-20h du 1er juin au 30 septembre/ 12h-18h du 1er octobre au 31 mai.
Entrée gratuite.

Le MO.CO.

Installée dans l’ancien collège royal de médecine rénovée par la ville, le centre culturel est un lieu d’exposition, de rencontres et de production incontournable dédié à l’art contemporain. Il fait partie du MoCo – Montpellier Contemporain, une structure inédite, divisée en plusieurs sites dont l’École des Beaux-Arts de Montpellier (ESBAMA) et l’Hôtel des collections, abrité au sein de l’hôtel Montcalm.

Informations pratiques

Du mercredi au samedi 12h-20h ; le dimanche 10h-18h.
Visites au MO.CO. hôtel des collections et Panacée.

Quartier Antigone

Vaste ensemble de logements, de bureaux et de commerces au sud-est du centre historique, le quartier Antigone est sorti de terre dans les années 1980 sous l’impulsion de Georges Frêche, maire de la ville, président de l’agglomération et de la Région. L’architecte catalan Ricardo Bofill s’est inspiré de la Grèce Antique, en témoignent notamment les statues et les places abritant des fontaines qui jalonnent ces « Champs-Elysées ». Le quartier court le long d’une perspective d’environ neuf cents mètres, du centre commercial le Polygone jusqu’à l’hôtel de région surplombant le Lez.

Port Marianne

Il suit le cours du Lez et prolonge le quartier Antigone dans un autre style. Parcs, places, allées piétonnes, entourés de bâtiments bas. L’ancienne friche a admirablement réussi sa reconversion en lieu de vie. Le bassin artificiel Jacques-Cœur de 1,3 hectares accueille les terrasses de restaurants ombragées par les palmiers. Symbole du Montpellier contemporain, l’immeuble l’Arbre blanc, situé sur les bords du Lez, est l’œuvre de l’architecte japonais Sou Fujimoto, associé aux architectes Nicolas Laisné, Manal Rachdi et Dimitri Roussel.

Castries - Le château et ses jardins

Un imposant château domine ce village de 6 000 habitants. Incendié lors des guerres de Religion, le château datant du 16e siècle, a été reconstruit avec des jardins à la Française dessinés par Le Nôtre, où se mêlent bassins, fontaines, alimentés en eau grâce à un aqueduc signé Pierre-Paul de Riquet. Dans le village, de l’église Saint-Etienne, construite vers 1050 et effondrée en 1870, ne reste que le mur Nord orné d’arcades classées au titre des monument historiques. Grâce à une souscription lancée auprès des habitants, une nouvelle église a été bâtie.

Informations pratiques

Parc ouvert tous les jours 9h-17h30.
castries.fr

Villeneuve-lès-Maguelone Les étangs et la cathédrale Saint-Pierre

Une presqu’île. Des pins parasols. Des vignes. Des plages préservées, quelques micocouliers, et une cathédrale aux allures de forteresse. Aux portes de Montpellier, une balade entre les étangs et la mer s’impose. La plage du pilou, desservie l’été par un petit train, est appréciable pour son côté sauvage. Longue de 9 km, c'est l'une des plus préservées du littoral héraultais. Une pause s’y impose avant de rejoindre le domaine de Maguelone et sa cathédrale millénaire, érigée au 11e siècle dans un pur style roman. Succédant à un premier édifice détruit par les francs, la cathédrale Saint-Pierre et Saint Paul devint le refuge des papes. Ce bastion de la papauté en Languedoc est désormais propriété de l’évêché de Montpellier. L’édifice et le site historique sont gérés depuis 1969 par l’association laïque « Les Compagnons de Maguelone ». Elle accompagne des personnes en situation de handicap et met en valeur le patrimoine bâti et l’environnement naturel. Chaque automne, la structure organise un festival de musique vocal. Au mois de juin, la cathédrale, également lieu culturel, accueille le renommé festival de musique ancienne.

Informations pratiques

Lattes - Musée Henri Prades

Implanté sur le site de l’antique Lattara, port lagunaire établi au débouché du Lez, le musée dispose d’une multitudes d’objets découverts lors de fouilles. Bijoux, statues, céramique, monnaie… tous racontent la vie quotidienne du port du néolithique à l’époque gallo-romaine.

Informations pratiques

Lattes - Les Folies

À partir du 17e siècle, les familles montpelliéraines aisées, issues de la noblesse de robe et de la bourgeoisie d’affaires, vivant à l’année dans les hôtels particuliers de la ville, se font construire des résidences secondaires à la campagne. D’abord en périphérie de la ville, ces maisons de villégiature et de réception sont peu à peu rejointes par l’urbanisation. Le château de l’Engarran, bâtisse du 18e est ainsi l’une des plus belles «Folies» montpelliéraines. La Folie allie vin et patrimoine. Le château de Flaugergues constitue quant à lui la plus ancienne folie. Le château de Lavérune a, lui, été construit pour servir de résidence d’été aux évêques de Montpellier. Une folie classée monument historique qui abrite aujourd’hui le musée Hofer-Bury.

Partenaires du fond Européen
Projet cofinancé par le Fonds européen de développement régional