Sète

Sur le flanc du Mont Saint-Clair, face à la mer, le musée des beaux-arts de la ville se distingue par sa superbe situation, ses expositions temporaires et par son fonds exceptionnel dédié au poète sétois Paul Valéry.

Fondé par les artistes Hervé Di Rosa et Bernard Belluc, le Musée International des Arts Modestes met à l’honneur les créations marginales, inclassables, où le populaire côtoie l’underground, à travers des expositions thématiques impertinentes et souvent colorées.

Grâce aux nouvelles technologies de l’image et du son, ce musée dédié à l’univers de Georges Brassens, né à Sète en 1921, a été conçu comme un lieu vivant où documents d’archive, films et photographies sont accompagnés par la voix du poète.

Muni d’un casque, le public voyage à travers son œuvre et sa vie le temps d’une visite chargée d’émotion.

Situé sur les quais du Cadre Royal, dans un ancien bâtiment industriel réhabilité, le Centre Régional d’Art Contemporain accueille entre ses murs de béton brut et ses vastes volumes les grands noms de l’art contemporain et les talents émergeants à travers des présentations collectives ou thématiques de grande qualité.

Les expositions sont accompagnées d’une riche programmation de visites, rencontres et ateliers.

A 175 mètres au-dessus de la mer, il domine la ville et offre depuis son belvédère un panorama extraordinaire sur la Méditerranée, la lagune de Thau et la cité quadrillée par les canaux. Une vue à admirer aussi depuis les sentiers pédestres de la forêt domaniale des Pierres Blanches, et depuis le cimetière marin, à flanc de colline.

Au sommet du mont Saint-Clair, la chapelle Notre-Dame de la Salette est remarquable pour ses fresques et ses ex-votos déposés par les familles des pêcheurs.

On y admire du haut de ses 126 marches une vue à 360° sur le port de commerce, le port de plaisance, la vieille ville et la mer.

Cette enclave située à la sortie de la ville, en bordure de la lagune de Thau, est depuis le XIX^ème siècle un quartier de pêcheurs – dont les habitants sont aussi appelés « Pointus » - qui a conservé toute son identité pittoresque, avec ses rues aux noms évocateurs : traverses des jouteurs, des rameurs, des pêcheurs, rue de la pétanque…

La Pointe Courte est un endroit apprécié des promeneurs pour ses petites maisons colorées, ses cabanons de fortune et ses filets qui sèchent au soleil.

Surnommé « Le Petit Naples » en raison de l’origine des pêcheurs qui y vivaient, le plus vieux quartier de la ville a gardé son ambiance de sud de l’Italie. Depuis le clocher de la Décanale Saint-Louis, la vierge Régina Maris, reine des mers, domine le port et veille sur les pêcheurs.

En arpentant ses ruelles, on admire sur les façades les fresques du MaCo (Musée à ciel ouvert) réalisées par les artistes phares du street-art.

La promenade surplombe la Méditerranée d’une dizaine de mètres. Elle est l’une des rares côtes rocheuses du littoral languedocien et présente un paysage atypique de petites criques de sable dominées par les falaises calcaires. Une balade tranquille – deux kilomètres seulement - depuis le centre-ville de Sète, pour voir la mer d’en haut, à pied ou en vélo.

A l’arrivée s’étend le quartier de la Corniche, avec ses bars et ses restaurants, et plus bas les plages pour un bain ou un verre à l’ombre d’une paillote.

Située sur une mince bande sableuse, le lido, qui sépare la mer Méditerranée de l’étang de Thau, la plage de Sète déroule ses 12 kilomètres de sable fin dans un environnement naturel composé d’anciens salins et de vignes.

Entre la plage de la Corniche à Sète et Marseillan-plage, elle est entièrement accessible par une voie verte, premier tronçon d’un tour de l’étang à vélo.

Elle est l’une des plus belles abbayes cisterciennes de France et l’un des plus anciens vignobles du Languedoc.

Aujourd’hui propriété privée, elle dispose aussi d’une ferme-auberge où sont servis les légumes du potager et les vins bio du domaine.

Sur le site d’une exploitation agricole de l’Antiquité, ce musée invite à se plonger dans le raffinement de la civilisation gallo-romaine à travers la reconstitution d’un bassin de thermes du IIe siècle, la présentation d’objets exhumés lors des fouilles, ainsi que des mosaïques polychromes du V^e siècle à l’endroit-même de leur découverte.

Avec ses 7500 hectares, elle est la plus vaste lagune d’Occitanie. Dotée d’une remarquable diversité écologique, elle est surtout réputée pour la culture des coquillages et des huîtres.

Les communes qui se sont développées sur ses rivages, sur des sites occupés pour certains depuis la plus haute Antiquité, se découvrent de mille manières.En dégustant des huîtres à Mèze, ou dans un bistrot en bordure d’étang à Bouzigues ; en goûtant un muscat à Frontignan ; le long du vieux port de Marseillan et dans les caves du vermouth Noilly-Prat ; à travers les ruelles de Balaruc-le-Vieux ou à l’occasion d’une cure d’eau thermale à Balaruc-les-Bains. Mais aussi en naviguant sur ses eaux, à la découverte de ses parcs à huîtres et de ce milieu naturel sans équivalent en Europe.