Parmi les cultures emblématiques des gorges du Tarn, la vigne se cultive en terrasses sur des terrains argilo-calcaires. Si le vin n’a pas fait fortune, l’ingéniosité des cultures et des apports d’eau témoigne de la volonté des anciens de la cultiver. Le vignoble a été fortement menacé de disparaître au cours de la période phylloxérique, fin du XIXe siècle.
Depuis 2003, le vignoble renait avec quelques vignerons grâce au soutien des communes. Pourtant le projet présente un intérêt à la fois paysager et culturel avant de s’inscrire dans l’économie locale. Des vignobles sont encore replantés sur des parcelles des communes de Quézac, Ispagnac, Montbrun et Sainte-Enimie. Le caveau se situe à Ispagnac.
Itinérance
Rive gauche, Gorges du Tarn
Depuis le village de Rozier, un chemin en rive gauche du Tarn permet de remonter le cours de la rivière sur une cinquantaine de kilomètres. Vous découvrirez les villages pittoresques bâtis en rive gauche du Tarn, dont certains accessibles uniquement en barque ou à pied (La Sablière, La Croze, Hauterives), mais aussi les villages de Saint-Chély-du-Tarn et Castelbouc.
Au cœur des Détroits, le village carte-postale de Croze est parmi les plus célèbres de gorges. Vous y découvrirez un hameau blotti dans un écrin verdoyant au charme fou. Toits de lauze, patine de la pierre caractérisent ce hameau quasi invisible.
Itinérance
Castelbouc et Montbrun
Le village troglodytique de Castelbouc se situe en amont de Sainte-Enimie et de Prades, sur la rive droite du Tarn. Un pont submersible permet d’atteindre ce village ancien dont la légende rapporte l’histoire sulfureuse et tragique d’un certain Raymond de Castelbouc. Le pittoresque village de Montbrun est le seul à se trouver en surplomb, il offre un beau panorama sur la rivière.
Itinérance
La ferme Caussenarde
Dans le Causse Méjan, un parcours permet de comprendre et d’admirer l’agropastoralisme sur ce territoire fortement marqué par la tradition. En route, une halte s’impose à la Ferme caussenarde d’autrefois à Hyelzas. Son histoire remonte au XVIIe siècle, c’est en 1640 que les premières parties de la ferme furent bâties. La bâtisse a été habitée jusqu’en 1946.
Vingt-sept ans plus tard, Marie et Armand Pratlong décident de faire découvrir ce patrimoine caussenard, idée reprise par leurs petits-enfants. L’initiative figure parmi les premières d’Ecomusée de France. Dans le même village, possibilité de visiter une ferme contemporaine : La Ferme d’Anaïs propose des visites guidées que les enfants adorent. Un lieu idéal pour découvrir le monde rural d’hier et d’aujourd’hui.
Parmi un ensemble de cinq moulins, Le Moulin à Vent de La Borie a été construit au XVIe siècle sur le Causse Méjean. Le besoin de pain et de farine de la population lozérienne était alors croissant. Les derniers meuniers ont disparu vers le milieu du XIXe siècle puis les moulins ont même été démolis.
Mais aujourd’hui, Le Moulin à Vent de La Borie a non seulement été reconstruit mais il produit de la farine, retrouvant sa fonction d’antan. Il répond à la fois à un élan culturel, patrimonial et économique.
Célestin Tuffery est le pionnier du jean made in France. En 1892, le jeune homme alors âgé de 17 ans crée un vêtement de travail indigo dont la réputation fera le succès. Il installe son atelier à Florac. Quatre générations plus tard, l’unique fabrique de jean français innove encore avec de nouveaux textiles.
Gastronomie
Le Fédou
Le Fédou est réputé comme étant le fromage au lait de brebis des grands espaces. C’est l’un des fromages au lait de brebis du causse Méjean produit par la fromagerie de Hyelzas. On le retrouve à La Foire de la Saint-Michel, l’une des plus anciennes de France. On y célèbre la qualité des produits naturels de Lozère et le Fédou, le dernier dimanche de septembre à Meyrueis.