Cahors, Vallée du Lot

Inscrite au patrimoine de l'UNESCO au titre d’étape majeure sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, elle veille depuis 900 ans sur la cité cadurcienne !

Parmi les éléments remarquables figurent son portail roman surmonté d’un tympan sculpté, et ses deux coupoles, les plus grandes du sud-ouest. A l’intérieur, admirez le décor peint, dont certaines parties datent du XIII^e siècle, le retable baroque, l’orgue, la tribune des chanoines. Le cloître, chef d'œuvre de l'art gothique flamboyant, abrite en son centre un des jardins secrets de la ville.

Labellisé Musée de France, l’établissement fait peau neuve en attendant sa réouverture prévue en 2020, soit 700 m² d’espaces revisités pour mettre en valeur toute la richesse et la diversité de ses collections.

Au cœur du parcours, une section sera dédiée au peintre post impressionniste Henri Martin à travers tableaux de chevalet et grands décors, complétée d’œuvres d’autres artistes ayant un lien avec le Lot.

D’autres sections seront consacrées à l’archéologie gallo-romaine et médiévale, aux beaux-arts classiques ou aux arts d’Océanie, ainsi qu’à Léon Gambetta, natif de Cahors.

Avec ses trois tours fortifiées et ses huit arches au-dessus du Lot, il est indissociable de l’identité de la ville.

Bâti au XIV^e siècle, ce remarquable exemple d’architecture militaire du Moyen-Age, l’un des plus beaux et des mieux conservé d’Europe, est inscrit par l'UNESCO sur la liste du patrimoine mondial au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Accessible à pied, il offre un beau point de vue sur la ville et les bateaux qui franchissent l’écluse.

Jadis utilisé par les chevaux pour permettre aux bateaux de remonter les courants, l’ancien chemin de halage entre Bouziès et Saint-Cirq-Lapopie offre sur 10 km aller-retour une superbe balade le long de la rivière.

Au niveau de l’écluse du Ganil, le chemin creusé dans la roche sur 300 mètres de long, décoré d’une fresque de l’artiste toulousain Daniel Monnier, est particulièrement spectaculaire.

Le chantier de fouilles paléontologiques de Crayssac a mis au jour une plage fossile du Jurassique, mondialement connue pour ses empreintes de ptérosaures, reptiles volants qui ont laissé leurs traces il y a environ 150 millions d’années.

Le site à haute valeur scientifique, classé Réserve Naturelle Géologique, offre un émouvant voyage imaginaire sur cette plage aujourd’hui disparue où les traces d’une trentaine d’autres espèces ont aussi été recensées.

A Cabrerets, 800 peintures et gravures réalisées il y a plus de 29 000 ans surgissent du passé dans un état de conservation exceptionnel. Un chef d’œuvre de l’art pariétal de la Préhistoire, et l’une des rares grottes ornées encore ouverte au public.

A Saint-Cirq-Lapopie, dans une bâtisse du XIII^e siècle classée Monument Historique, l’ancienne demeure du peintre catalan Pierre Daura est aujourd’hui une résidence internationale d’artistes dédiée à la création contemporaine, toutes disciplines confondues.

Lieu de vie et de recherche pour les résidents, les maisons Daura accueillent aussi le public pour échanger autour du travail des artistes.

Chaque été, les œuvres réalisées pendant les résidences de printemps sont présentées au public dans les sites naturels et les villages à l’occasion du Parcours d’art contemporain en vallée du Lot.

Depuis le début du XX^e siècle, Saint-Cirq-Lapopie attire de nombreux artistes et intellectuels séduits par la beauté du site.

En 1951, le poète et écrivain français, chef de file du Surréalisme, succombe à son tour au charme des lieux et achète l’ancienne auberge des mariniers du XIII^e siècle pour en faire sa résidence d’été.

Acquise par la municipalité, la maison fait aujourd’hui l’objet d’un programme de restauration. En attendant l’ouverture d’un centre dédié au Surréalisme et à la mémoire de son illustre résident, elle accueille d’ores et déjà des expositions.